jueves, febrero 24, 2011

Coût du travail et productivité en France et en Allemagne


(...) le coût réel du travail (salaires bruts plus cotisations légales et volontaires des employeurs) dans l’industrie française, comme dans l’ensemble de l’économie, progresse au même rythme que la productivité, un peu mois vite dans la deuxième moitié des années 1990 et un plus rapidement par la suite, de sorte que le coût salarial unitaire (le rapport entre le coût du travail et la productivité) est resté grosso modo stable sur la période (voir graphique). Ce coût salarial unitaire (CSU) est l’indicateur le plus pertinent de la compétitivité-coût dans le cadre d’une zone monétaire unique, où les changements de parité monétaire ne sont plus possibles. Ce qui importe ce ne sont pas les coûts en soi, mais bien les coûts rapportés à l’efficacité productive de la main d’œuvre.

Si l’on se concentre sur la période 2000-2007, il n’y a pas eu de dérapage du coût du travail (hors inflation) dans l’industrie française, puisque les coûts ont progressé au même rythme que dans les autres pays de l’Union Européenne[3]. Le rapport semble découvrir que la part des cotisations sociales dans le coût total du travail est plus importante en France qu’en Allemagne (environ 30% contre 23% pour les cotisations «employeurs», mais respectivement 8,8% contre 12% pour les cotisations «salariés» en 2008), mais cette part, comme celle des rémunérations directes, est restée stable dans les deux pays depuis 2000, et même depuis 1996, et ne saurait expliquer les divergences d’évolution des coûts totaux du travail.

En revanche, il y a eu, à partir de 2003, un fléchissement de la productivité dans l’industrie française avec un rythme de croissance annuelle ramené à un peu plus de 2,5% contre 4,1% sur la période de 1991 à 2003, de sorte que le coût salarial unitaire a progressé de 5 points de pourcentage entre 2000 et 2007, et même un peu plus dans la seule industrie manufacturière, où il avait baissé également plus rapidement au cours des années 1990.

miércoles, febrero 23, 2011

Revolución silenciada: Islandia

Por No sin mi bici. (23/01/11)

(...) Otra “revolución” que tiene lugar desde hace dos años ha sido convenientemente silenciada por los medios de comunicación al servicio de las plutocracias europeas. Ha ocurrido en la mismísima Europa (en el sentido geopolítico), en un país con la democracia probablemente más antigua del mundo, cuyos orígenes se remontan al año 930, y que ocupó el primer lugar en el informe de la ONU del Índice de Desarrollo Humano de 2007/2008.

(...) Se trata de Islandia, donde se hizo dimitir a un gobierno al completo, se nacionalizaron los principales bancos, se decidió no pagar la deuda que estos han creado con Gran Bretaña y Holanda a causa de su execrable política financiera y se acaba de crear una asamblea popular para reescribir su constitución. Y todo ello de forma pacífica: a golpe de cacerola, gritos y certero lanzamiento de huevos. Esta ha sido una revolución contra el poder político-financiero neoliberal que nos ha conducido hasta la crisis actual. He aquí por qué no se han dado a conocer apenas estos hechos durante dos años o se ha informado frivolamente y de refilón: ¿Qué pasaría si el resto de ciudadanos europeos tomaran ejemplo? Y de paso confirmamos, una vez más por si todavía no estaba claro, al servicio de quién están los medios de comunicación y cómo nos restringen el derecho a la información en la plutocracia globalizada de Planeta S.A.

Esta es, brevemente, la historia de los hechos: